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Polkavalgas

15 septembre 2014

Le film du voyage par Jonathan

polkavalgas tour du monde à vélo

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3 novembre 2010

Le retour 2...

Valéry et Gaston sont ravis d'avoir retrouvé leur environnement familier, la famille, leurs amis. Cela nous réconforte pour notre propre "réadaptation" à Paul et moi-même.
Après un temps de flottement, Paul a finalement remis le pied à l'étrier de la science économique et sociale... Sa rigueur professionnelle l'a aidé à retrouver le "rythme d'avant le voyage"pour à nouveau transmettre le meilleur de lui-même à ses élèves...
Je me sens quant à moi toujours décalée, comme je l'étais déjà avant ce voyage, mais de manière plus tangible... Plus précisément, je me sens comme un poisson pêché en pleine mer, puis plongé dans un aquarium, bien étriqué ! Je cherche activement la sortie pour retrouver cette chère liberté tant appréciée durant 11 mois de voyage...Des projets prennent racine pour trouver une autre manière de vivre plus conforme à des intérêts soucieux de la nature, plus empreinte de simplicité, de relations fraternelles, au rythme plus soucieux de soi-même et des autres...Bref, une autre façon de vivre qui ne tenterait plus désespérément chaque jour de concilier l'inconciliable...

Ce voyage nous a permis de réaliser oh combien nous faisions bien partie de cette mondialisation dont les médias nous font l'écho régulièrement. Dans tous ces pays traversés, particulièrement dans les grandes villes, nous avons constaté la même course effrénée aux nouvelles technologies, la même quête du "bonheur matériel"..., non viables me semble-t-il car "déshumanisantes"...Nous sommes nés Hommes et non Machines... Mais, auprès des plus démunis, nous avons aussi constaté combien des valeurs comme celle de la solidarité semblaient apporter plus de sens et de sérénité à celles et ceux qui en vivaient au quotidien...Il faut s'attacher à ne pas perdre de vue et à renouer si nécessaire avec ces valeurs qui font de nous des être humains...En tous cas, cet objectif devrait être la priorité à transmettre à nos enfants...


Au retour de notre escapade, quelques-unes de mes lectures, quelques réflexions...

Le Papalagui (offert par les Zarmalouloux)
Pierre Rabhi, du Sahara aux Cévennes
Pierre Rabhi, Vers la sobriété heureuse,
Majid Rahnema, Quand la misère chasse la pauvreté
Philippe Desbrosses, Nous redeviendrons paysans, ...

3 novembre 2010

Sans une part d'utopie, point de changement...

Le hameau des Buis, une belle idée pour vivre autrement...

http://www.la-ferme-des-enfants.com/hdb_video_pierre_rabhi.html


13 août 2010

Tranches de vie...

2 juillet 2010

Le retour...

Nous prenons le temps de voir famille et amis...Nous sommes encore portés par le voyage, dans une ambiance de vacances estivales... Le véritable atterrissage sera notre retour dans notre village à Mouans-Sartoux le 15 Août, date à laquelle les locataires doivent quitter notre maison.

Un voyage c'est comme la vie, avec une conception, une naissance, une vie, et une fin. Plusieurs réflexions ont commencé à germer, mais il est encore trop tôt pour les exprimer...

Vivre autrement...Vivre ici et maintenant ...

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2 juillet 2010

PEROU

Dernière cyclorandonnée de 3 jours ! C'est au cours de ce parcours que nous ferons notre dernière cyclorencontre : Mathieu, jeune suisse voyage seul pour rallier Lima depuis Sao-Paulo (nous avions pensé un temps à ce même itinéraire...). Nous avons passé un bivouac et une journée de vélo avec lui pour arriver ensemble à Puno. Nous étions venu, Paul et moi il y a 12 ans dans cette ville qui a bien changé ! La rue principale, alors en terre est aujourd'hui pavée et ressemble davantage à une petite rue piétonne Saint Phéréol (Marseille) qu'à une rue typique d'Amérique du Sud.... Ou sont les boliviennes qui vendaient leur artisanat dans la rue ? Ou sont les vendeurs de jus de fruit ou de maté ? Assurément, les villes s'uniformisent de plus en plus; difficile d'y ressentir le dépaysement. Le soir de notre arrivée, nous allons dîner dans un restaurant que je reconnais à sa configuration spatiale, mais ll'aménagement intérieur n'a plus rien à voir, nada ! Il ressemble à un restaurant pour touristes, semblable à tous les autres restaurants tourisitiques que l'on a pu voir dans notre voyage...

Gaston a très envie de visiter les îles flottantes "Los Ouros" sur le lac Titicaca, ce que nous ferons. Là aussi, surprise,  d'autres îles ont poussé comme des champignons aquatiques!

Après s'être demandé longuement si nous devions parcourir notre dernier trajet à vélo où en bus, nous optons pour le bus. Valéry, et surtout Gaston n'ont vraiment plus envie de pédaler, quant à moi je suis un peu lasse du froid et des conditions difficiles d'aventure sur les hauts plateaux. En découvrant la route, nous avons le doux bonheur de savourer notre place dans  le bus... Bien que très bien asphalté, le long ruban routier s'étire sur environ 300km entre 4000 et 5000m d'altitude, tout en montée. Seul les 80 derniers kilomètres commencent à descendre un peu. Là-haut, pas de village, pas d'eau! Aucun regret... C'eut été un plan galère pur jus, comme on les aime parfois, mais pas à ce moment là...

Nous avons envisagé de nous rendre à Cuzco, puis d'explorer le Machu Pichu, mais le coût en était trop élevé. Et après discussion avec plusieurs français, croisés ici ou là sur les îles, nous avons préféré rester sur l'image merveilleuse et beaucoup moins touristique, que nous en avons gardée lorsque nous y sommes allés en 2008

A notre arrivée à Aréquipa, nous sommes accueillis par la famille de Carla, une amie péruvienne d'Amélie (une filleule de Paul). Blanca, José, Edgar et Mario, tous frères et soeur, nous ont reçu avec grand coeur et simplicité... Nous avons arpenté les rues d'Aréquipa plusieurs jours de suite pour y trouver les derniers petits cadeaux pour les uns et les autres et aussi pour organiser notre voyage d'Aréquipa à Lima. Entre 16 heures de bus et 1h20 d'avion pour une petite différence financière, on a pas hésité longtemps!

D'Aréquipa, nous sommes allés visiter la vallée de Colca à 3h et demi de bus. Nous avons eu la chance d'y observer longuement les condors dans un des plus grand canyons d'Amérique du Sud. La vallée est splendide. On essaie de bien s'imprégner de la couleur du ciel bleu intense (comme celui de la provence par temps de mistral)... Nous avons fait une halte dans les sources chaudes à la périphérie de la petite ville de Chivay, elle aussi encore très typique, mais en pleine évolution touristique.... La famille de Clara nous avait encouragé à aller visiter le côté amazonien du Pérou. Mais là aussi, le seul voyage possible ne peut se faire qu'en avion dont le coût, une fois de plus nous a arrêtés.

De retour a Aréquipa, nous démontons et emballons une fois de plus les vélos, mais cette fois-ci c'est la dernière du grand voyage. Même si nous avons décidé de rentrer un peu plus tôt, chacun pour des raisons diverses, j'ai le coeur serré...

Le voyage du retour sera bien long, avec une journée d'attente à Lima et une autre à Madrid. Les enfants exhultent!...

Les retrouvailles avec les parents de Paul, sa soeur et sa famille et mon fils aîné Jonathan seront bien chaleureuses....Le lendemain de notre arrivée,la famille a pu prévenir à la hâte quelques parents et amis pour fêter notre retour. Il faut dire que nous avons changé 2 fois de suite notre date de retour dont la dernière peu de temps avant de rentrer.

11 juin 2010

BOLIVIE

Apres avoir retrouve nos saltimbanques preferes a la frontiere bolivienne et avoir fete joyeusement avec eux l anniversaire de Paul, comme nous l avions imagine, nous nous sommes remis en selle pour une centaine de km. Pour rallier Tupiza de Villazon, il n y a pas de route, mais de la piste, donc cailloux, pousiere, crevaisons, casse de chaine, etc… Il faut rajouter aussi qu en Bolivia, les routes plates sont rares, meme lorsque l on perd de la denivelee, il y toujours des montees suivies de descentes. 3 jours de baroude avec des bivouacs memorables…A notre arrivee a Tupiza, nous avons decide de quitter la troupe qui continuait sur une piste tres pentue et avec peu de points d eau, en direction d Uyuni. Nous avons prefere prendre un train pour la meme direction. Dommage, le seul train circulant de nuit ne nous a pas permis de nous regaler les yeux, autant que nous l aurions souhaite. Tout de meme chanceux, car nuit de pleine lune, nous avons pu tout de meme distinguer des canyons splendides! On a su apres coup que les Zarma avaient casse un velo dans les cailloux, obliges de redescendre a Tupiza pour la reparation. Ils ont par la suite ete un peu malades pour avoir bu de l eau douteuse….Vive la jeunesse! A Uyuni nous avons decide de faire un tour de 3 jours dans le salar d Uyuni et a travers les lacs colores (laguna Colorada, Laguna Verde, Laguna Blanca), des sols a l activite volcanique, des volcans eteints. Cette region est riche en botrax (talc ou solvant pour dissoudre les minerais...), et depuis peu on y a decouvert du litium, lui aussi destine a l exportation et sans doute contribuera t il a l enrichissement du pays, si aucune nation ne trouve un subterfuge pour se l approprier…. Ce periple en 4X4, restera un magnifique souvenir, tant les paysages y sont eblouissants de couleur, de grandeur, d unicite, de sauvagerie… 3 jours a voyager entre 4500 et 5000 m d altitude. Bien aclimates depuis quelques semaines deja, nous n avons pas eu de dificultes particulieres…Les garcons nous ont encore impresionnes par leur bonne forme et leur endurance… De Uyuni, nous avons repris un bus pour nous rendre a Potosí. Nous n etions plus suffisamment motives pour pedaler sur de la piste. Un programme national de construction et d asphaltage des routes est en oeuvre, mais combien d annees durera t il ? C est dans cette ville que l on s installera pour 3 jours dans un superbe hotel peu honereux, avec une douche veritablement chaude!

POTOSI

Cite coloniale de 100 000 habitants, etablie a 4090 m d altitude, c est la plus haute ville du monde. L architecture baroque en fair une ville interesante a visiter pour un europeen ! Les maisons coloniales et les eglises y sont nombreuses. Depuis 1987, elle est inscrite au patrimoine mundial de l UNESCO. Elles est consideree comme l une des plus belles villes d Amerique du Sud. Potosi fut au coeur de l enrichissement de l Espagne coloniale. Au milieu du XVII e siecle, elle comptait 165 000 habitants et etait aussi importante que Paris ou Londres ! Ce furent les Incas, qui decouvrirent les premiers la montagne riche en argent pur, mais ils la considererent comme sacree et n y toucherent pas. En 1545, les espagnols se mirent a exploiter la CerroRico (colline riche).. Les reserves d argent pur s epuisant, en 1925, la ville ne comptait plus que 9000 habitants. Par ailleurs, on decouvre d autres mines d argent au Perou et au Mexique. C est la decouverte de l etain et surtout d un amalgame de minerais qui va relancer quelque peu l activite economique de la ville…

LA FOLIE DES HOMMES…

Nous ne pouvions pas nous arreter a Potosí, sans en visiter sa mine encore en activite. Nous voila donc partis pour un circuit de 3 heures, en compagnie de notre guide Jose Louis (parle le francais), a travers la mine et ses nombreuses galeries, entre 4200 et 4400 m. Une fois de plus, Valery et Gaston ont ete remarquables dans les meandros noirs, poussiereux et grimpants de certaines galeries. Durant les 3 siecles d exploitation espagnole, 8 millions d indiens et de noirs, y sont morts dans des conditions epouvantables. Le travail force les contraignaient a rester a l interieur de la mine pendant 4 mois. Ils mouraient tres tot d epuisement, de silicose, ou par les vapeurs toxiques du mercure servant au traitement de l argent. Aujourd hui encore, les conditions de travail n ont guere change. L altitude, la faible hauteur des galeries, les poussieres toxiques, les gaz, la detonation des explosifs en font un lieu de labeur infernal. Au bout de 10 a 15 ans de travail dans la mine, ils contractent la silicose. Pourtant, il existe une tradition familliale de travail dans la mine. Par ailleurs, un mineur gagne en 1 semaine ce que gagne un travailleur en 1 mois, plus bas dans le centre de la ville, alors…Un mineur travaille a la mine a partir de 18 ans, selon la regle en vigueur, pourtant tres souvent c est a 17,16,15 ans qu ils commencent. Une ancienne guide touristique m a meme dit qu ils debutaient parfois a 12 ans... Generalement, la journee commence vers 9h le matin, apres avoir avale un copieux petit dejeuner. Ils ne remangeront que le soir en sortant de la mine, soit vers 17heures. C est la feuille de coca qu ils machent toute la journee qui leur coupent la faim, leur donne de la force et supprime les effets de fatigue. Avaler quoique ce soit dans cet environnement de silice augmente son effet toxique. Le matin en entrant dans la mine, ils font une offrande au dieu Tata Kaj Chu, represente dans une des entrees de la mine, en esperant sa protection sous terre. Une fois par semaine, le Dimanche tres souvent, ils font des offrandes au “Tio” (oncle), mi homme, mi diable, peint en rouge, situe plus bas dans la mine. Pour invoquer sa bienveillance et sa protection, ils lui versent de l alcohol a 90 degres, lui placent des cigarettes allumees dans la bouche et eparpillent des feuilles de cocas sur lui. Ce rituel leur permet de tromper leur exitence difficile... Les outils utilises sont manuels hormis le marteau piqueur. Les mineurs utilisent sacs de caoutchouc et brouettes pour transporter les debris vers les lourds chariots (800kg a 1 tonne) qu ils poussent a l exterieur de la mine, le plus souvent a trois. Les mineurs sont independants et achetent eux meme leur propre materiel. Ils sont le plus souvent adherents a une cooperative a laquelle il doivent reverser 12% de la valeur d un chariot. Ils se regroupent souvent a trois ou plus. En contrepartie la cooperative leur reverse une pension mensuelle d invalidite en cas d accident ou de silicose. Elle leur assurent egalement une couverture medicale. Une legende veut que les femmes ne soient pas tolerees a l interieur de la mine. Elles porteraient malheur. En fait, ce serait surtout les epouses des mineurs qui risqueraient d attirer la jalousie de Pachamama ( La Mere Terre)... Quoiqu il en soit, ces femmes , les “pailiris” (celles qui trient), sont bien presentes aux abords des entrees de la mine. Chaque entree est en realite gardee par une famille complete. La vue de toutes ces femmes, enfants, et hommes travaillant a l extraction et au tri du “complexe”, assemblage de zinc, cuivre et plomb nous a profondement emus. Je n oublierai pas, je l espere le visage souriant de cette jeune femme, accompagnee de ses 2 enfants qui nous remerciait pour les petits presents apportes (boissons, coca, dynamite pour les mineurs,...). Nous echangeons trois mots, je lui caresse les mains et le visage, Suerte !.... Nous avons repris les velos pour rallier Potosi a Sucre. 150 km. Une route asphaltee pour notre plus grand bonheur, mais toujours des montees ! un panorama de moyenne montagne agreable et de tres beaux bivouacs comme les aime Polo... 3 jours plus tard, nous sommes a Sucre, jolie capitale, toute blanche... Nous y resterons 2 jours. Le marche central ( desormais notre“QG de la bouffe”, a chaque entree dans une ville ou un village), est particulierement sympathique et vivant. Comme a chaque fois, on y mange delicieusement bien pour quelques bolivianos. Les plats sont prepares par les femmes et servis sans embarras, comme a la maison , sur de longues tables comunes, ambiance ¡….

COPA, COPACABANA…

La motivation pour pedaler s amenuise…. Aussi, nous avons repris le bus pour La Paz.Arrives dans cette tres grande ville, nous vient l envie commune de la fuir : trop grande, trop bruyante, trop, trop… Illico, on reprend un bus pour Copacabana. Dans notre precipitation, nous confondons Copacabana et Cochabamba. On doit descendre du premier bus pour en reprendre un deuxieme. A chaque fois, gros boulot pour amarrer les velos demontes dans la soute des bus. Parfois les chauffeurs sont grognons et pas facilitants. D autres fois, ils sont vraiment sympas, mais le travail nous revient si l on veut retrouver les velos en bon etat de marche… En fin, nous arrivons a bonne destination. A notre grande surprise, la ville n est pas tres grande, tres tranquille, peu de touristes et plutot jolie. On decide de se payer des vacances (j en entends certains ricanner!) en y restant quelques tours. On visite l isla de l sol, sur le lac Titcaca : la petite plage au nord de l ile est un veritable havre de tranquillite, on deguste … 11 Juin 2010 : Nous pensons partir demain ou apres demain pour Puno au Perou, a velo (150km) et continuer sur Arequipa, si le velimoral des troupes s est requinque !… Ensuite, eh bein…, on sait pas. A suivre!

On a hate de vous retrouver et de vous embrasser tous ¡

18 mai 2010

ARGENTINA!

argentina_flag






Même si les ancêtres sont des Amérindiens, aujourd hui, 97% de la
population argentine a des origines européennes (principalement
espagnole et italienne), c est ce qui saute aux yeux lorsque l on
arrive dans ce grand pays, surtout dans les grandes villes.
Toutefois, plus l on s approche de la frontière bolivienne et plus l
on croise de populations indigènes (les Quechuas au nord ouest
du pays, les Mapuche au nord de la Patagonie, les Guaranis les Tobas
et d autres encore dans les villes du nord est par exemple…
Mate,
asados, gauchos et vielles voitures …
Le mate est le breuvage typique national. L herbe qui sert a son
infusion est essentiellement cultivée dans
le nord-est du pays. Le mate se boit dans une calebasse du même nom
a l aide d une sorte de pipette perforée a son extrémité : la
bombilla (se prononce bombicha) ; La petite calebasse circule
entre les mains de plusieurs personnes qui aspirent 2 ou 3 gorgées.
Outre sa fonction conviviale et sociale, l herbe de mate a des vertus
tonifiante (2,5% de caféine), diurétique, elle élimine la
sensation de fatigue…Nous en buvons tous les matins quand nous
sommes en bivouac…
L asado, entendez « barbecue », mais ici c est une
véritable institution et a lieu toute l
année. Pour les amateurs de viande de bœuf, le goût et la
tendresse sont incomparables ! Encore une occasion de se réunir…
Les gauchos, ou « cow boys » argentins sont des hommes libres
et au caractère bien trempe. Malheureusement, ils existent de moins
en moins, car ne peuvent plus surveiller le bétail sans être
aujourd'hui hui salarie d un grand propriétaire…

19 Avril 2010 : Apres avoir ete « chouchoutes » par
Gilles a Cordoba, nous prenons un car jusqu a San Fernando de
Atacama, plus au nord ouest : Nous alternerons nos stops du soir
entre les bivouacs chez l habitant et les petits hôtels. La demande
d hospitalité nous permet bien sur de faire des rencontres parfois
extraordinaires : La nuite en hôtel nous permet un peu plus de
repos et la douche !

22 Avril
Menu du jour :
Une
belle cote en entrée,

Suivie
d une longue descente inattendue,

Le tout
d un crachin glace arrose,

A
consommer avec modération !

23Avril : Route 38, beaucoup de trafic et sans intérêt. Temps
gris : Les étapes avoisinent les 45 km, avec parfois des
dénivelées importantes. La plus longue a ce jour : 950 m sur
23 km environ. Gaston et Valery sont bien courageux et devenus
« mouse costauds »… Nous traversons une forêt très
humide dans la région de Taffi del Valle qui nous empêche même de
faire du feu le soir au bivouac, pour la plus grande déception de
Gaston…

26 Avril, nous quittons enfin la forêt humide pour découvrir le ciel
bleu, les montagnes pelées et un vent sec…

28 Avril, peu avant l arrivée au col
Infernillo, 3042 m, nous sommes rattrapes par un groupe de 6 jeunes
français, les Zarmalouloux, eux aussi a velo. Audrey, surnommée la
fourmi, Sybille, ou Ciboulette, Yann ou Yannou, Ciryl, Arthur et
Yann ou Yannoch voyagent depuis 9 mois eux aussi et sont partis pour
2 ou 3 ans de voyage ! Ils ont tous beaucoup travaille a droite
et a gauche pour récolter des sous pour leur aventure… Allez voir
leur blog, dans la rubrique liens de notre blog. En cours de route,
ils présentent aussi un spectacle auquel nous avons eu la chance d
assister. Nous poursuivrons la route ensemble jusqu a Salta, pour
notre plus grand plaisir et surtout celui de Gaston et Valery qui ne
jurent que par eux et veulent poursuivre le voyage en leur compagnie…
C est avec eux que nous traverserons la magnifique quebrada de Las
Conchas, entre Cafayate et Alemania, les formations rocheuses,
merveilles d érosion et de sédimentation se suivent les unes, les
autres, toujours aussi spectaculaires ! Notre plus belle journée
a ce jour a travers ces décors fantastiques a dure 82 km a travers
des canyons de couleur ocre, gris, rouge vif….
Nos petits bouts sont tellement heureux d être
avec cette joyeuse bande de Saltimbanques », qu ils redoublent
d énergie. Valery va même battre son record de pédalage : 64
km seul non stop ! Bravo petit homme. Les bivouac avec eux sont
un enchantement : confection et cuisson de chapatis,
jonglage, confection de bracelets ou de portefeuilles (destines a la
vente en cours de route), jeux autour du grand feu de bois,…La
séparation sera très triste pour eux, qui espèrent toujours
pouvoir les retrouver prochainement. Pas impossible d ailleurs, car
leur itinéraire a des similitudes avec le notre, a suivre…
C est a partir de Salta que nous aurons une série de crevaisons que nous n
avions pas connues jusque la…

4 Mai,
jour anniversaire de Paul, qui souhaite le feter a la Quiaca en
présence des Zarmalouloux si possible… Nous arrivons a Jujuy, ou
nous sommes attendus chez Cecilia et Augusto, le papa de Marianne, l
adorable belle-fille de Gilles. Eux aussi nous recevront comme des
rois dans leur maison confortable et spacieuse. Tous
les Argentins que nous avons croises ici ou la sont bien
sympathiques. Augusto nous préparera un asado mémorable! Leur petit
garçon de 5 ans, Ernesto sera un compagnon de jeux pour Valery et
Gaston, qui referont aussi une cure de Dvd, tandis que nous pourrons
remettre le matériel en etat. Durant les 2 jours que nous passerons
chez eux, Cecilia et Ernesto nous présenterons Amalia, voisine et
amie journaliste pour un grand quotodien argentin (La Nation). Elle
souhaite nous interviewer sur notre voyage, pour un prochain article,
ce que nous acceptons volontiers…
De Jujuy a la frontiere bolivienne, nous allons traverser la Quebrada de
Humahuaca, inscrite au patrimoine de l Unesco…Les
superbes formations geologiques dues a l erosion du rio grande, ont
donne naissance a des massifs eux aussi spectaculaires…

7 Mai : le temps et froid, pluvieux et une sérieuse cote de 70 km
nous attend, motivation, bof ! Augusto nous propose de nous
mener en voiture jusqu au plateau et de visiter en même temps un
village qu ils aiment beaucoup : Purmamarca. On
accepte cash ! En effet, ce village, a la serenite
exceptionnelle, est très typique, avec des maisons de pise ; l
artisanat y est varie et de qualité. Les montagnes alentour,
« aux 7 couleurs » sont un ravissement pour les yeux…
Encore merci a vous deux pour nous avoir fait découvrir ce lieux et
aussi pour nous avoir aide a gagner du terrain avant de retrouver une
route plus attrayante en direction de Tilcara… Il commence a faire
froid et les dénivelées s enchaînent chaque jour…Nos deux petits
hommes s acclimatent bien…

8 Mai.
45 km- 450 m Arrivee à Humahuaca, joli village, a 3000 m d
altitude ; les rues y sont pavees, l eglise, la mairie, la place
centrale sont bien jolies. La population est maintenant plus de type
indienne qu européenne. Les femmes vendent des chapeaux de feutres,
qu elles empilent sur la tête, sur la place centrale… Nous
décidons d y rester un peu pour nous acclimater et attendre que les
Zarmalouloux nous rattrapent…On trouve un hotel situe dans une tres
vieille maison ou nous avons a disposition une cuisine, bien
pratique pour nous cuisiner enfin des legumes…Nous irons 1 journée
visiter les ruines pre-colombiennes dans une vallée proche
(Coctaca), aux cactus gigantesques, et une autre journée visiter
Iruya un village a 3 heures de bus a travers une vallée magnifique
et le passage d un col a 4000m, que nous negocions bien car nous
commencons a etre acclimates. Nous testons a cette occasion le
masticage de la feuille de coca…

12 Mai, toujours pas de nouvelles de la joyeuse troupe, aussi nous
décidons de nous remettre en route, 38 km, 650 m dénivelée, ciel
bleu pur, bivouac a 3525m devant une gare ferroviaire
malheureusement desafectee comme toutes les autres a travers le pays…

13 Mai, la route monte toujours jusqu a Tres Cruces, 3780, puis
redescend un peu jusqu a Abra Pampa, 3570m ; Le paysage change,
c est la puna argentine (désert), plus sec, plat, apparition des
lamas et du vent !

14 Mai :
22 km seulement bien que la route soit plate, dommage. Le vent de
face nous emmpeche d en faire plus.

15 Mai
. Nous repartons. Le vent présent des 9 ou 10 heures forcit en
début d après-midi pour finir par rendre impossible le pédalage.
Sa violence de face coupe le souffle des enfants qui ne peuvent plus
tenir l équilibre sur le velo. On stoppe un truck ; Les gentils
occupants acceptent d embarquer le trike, le velo, tous les bagages
et nous trois. Paul continue seul avec le tandem les 30 km restants
jusqu a la QUiaca. Il ne trouvera pas d autre véhicule pour l
emmener et arrivera bien fatigue pour avoir lutte contre ce vent
infernal ! On s installe dans un petit hotel de la ville qui ne
presente pas d interet en dehors de quelques prestations : Je
peux ecrire ce papier, malheureusement pas possible d envoyer des
photos. J essaierai dans un autre cyber que j ai repere, mais je
doute que ce soit possible.

Aujourd hui 17 mai, nous attendons toujours des nouvelles des Zarmalouloux pour
savoir si nous pouvons encore faire un bout de route avec eux.
Demain, nous envisageons de nous rendre de l autre cote de la
frontiere, soit en Bolivie, aVillazon, ville moins chere qu ici en
Argentine….
Pour la suite, si le vent persiste dans le mauvais sens pour nous, peut
etre prendrons nous un train pour gagner du terrain, d autant que la
route est en partie etroite et en piste, entre Villazon et Potosi…
Nous venons a l instant de retrouver les Zarmalouloux, pour la plus grande joie
des garçons, et la notre ! On va voir ce que nous faisons….
Nous
esperons que la connexion internet en Bolivie nous permettra de vous
donner des nouvelles comme nous le souhaitons….
Hasta luego
a tous ! Nous vous envoyons tout plein de caresses a chacune et
chacun d entre vous

Le lien vers l'article publié dans "La Nacion" : http://www.lanacion.com.ar/nota.asp?nota_id=1267313
4 mai 2010

Nouvelles de Salta

En route pour Jujuy, puis la Quiaca, avant d entrer en Bolivie, nous avons pedale quelques 600 km, Les garcons sont en forme, d autant plus que nous venons de rencontrer une bande de jeunes francais hyper sympa avec lesquels nous avons pedale un bout de route et peut etre les retrouverons nous, car ils ont un itineraire un peu semblable au notre... (vous pouvez visiter leur blog : l adresse est dans la rubrique liens de notre blog).

Pensees pleines d affection pour  chacune et chacun d entre vous

On essaiera d ecrire plus longuement, mais pas si  evident, plus l on va se rapporcher de la Bolivie

Hasta luego y suerte

20 avril 2010

CHILE

28 Mars 2010. Arrivee chez Fiorella, Sylvain et Olivier a Buin, petite province situee a une quarantaine de km de Santiago. Nous sommes ravis de retrouver le cousin de Paul et sa famille…Gaston et Valery s attacherons tres vite au petit Olivier, 2 ans, et pourront tout comme nous d ailleurs, bien profiter de lui, en compagnie d Anna, sa tres gentille nounou…Nous decouvrirons un Sylvain gourmet et fin cuisinier, pour la plus grande joie de nos papilles…. Fiorella et lui meme seront des plus attentionnes pour nous quatre; nous sommes vraiment chanceux de pouvoir les retrouver si loin de

la France

et ainsi veritablement partager leur vie quotidienne....

Durant notre sejour chez eux, nous avons pu experimente le stress lie a un tremblement de terre. Meme s il ne s agissait que de repliques, la sensation est a chaque fois bien etrange, et la montee d adrenaline assuree, meme si les habitations sont bien construites selon les normes anti sysmiques! Une secousse un peu plus forte que les autres nous aura meme valu une precipitation a l exterieur de la maison en pleine nuit, selon le parfait briefing de Sylvain…

Nous sommes partis 4 jours en bus dans la vallee d Elqui, au Nord Ouest de Santiago. Plus precisemment a Vicuña. De la, nous sommes alles visiter un observatoire permettant d admirer les etoiles dans un ciel pur, exempt de pollution industrielle. Meme si nous etions fatigues du voyage en bus, ce fut un moment magique., nous nous sommes rendus dans un charmant petit village du nom de Pisco Elqui avant de repartir pour Santiago, grande ville, tres moderne (frequentes reconstruction post sysmiques) ou l on trouve tout ce que l on veut, comme des nouvelles paires de chaussures de la marque Geox pour Valery et Gaston!

Avec Sylvain et Fiorella, nous avons passe un week end a ConCon, une ville de la cote chilienne, toute proche de Valparaiso (que nous visiterons aussi). C est la bas que nous tournerons une partie d un petit film sur notre periple, avec Thomas, ami de Sylvain. Ce mini reportage devrait passer prochainement sur une chaine de television chilienne, dans le cadre d une emission intitulee “Terres de jeux”…

Sylvain et Fiorella nous ferons rencontrer des amis bien sympathiques, une fois de plus. Quel plaisir a chaque fois d echanger sur les modes de vie et centres d interet des uns et des autres…

14 Avril. Depart de Buin, en direction de Cordoba (17 heures de bus), en Argentine ou nous sommes attendus par Gilles, fils de notre bonne amie et voisine Annie. Au risque de me repeter une fois de plus, Gilles se rendía disponible pour nous le plus que son activite de restaurateur peut le lui permettre. Il nous amenera lui aussi la ou nous pourrons trouver la solution a nos diverses preoccupations techniques. Il se preoccupera de l organisation de la suite de notre voyage, comme s il s agissait de son propre voyage!

18 Avril. Nous prenons a Nouveau un bus jusqu a San Salvador de Catamarca pour y demarrer un nouveau periple a velo en direction de

La Quiaca

, a la frontiere bolivienne… Les voyages en bus au Chili et en Argentine sont tres biens organises et confortables, ce qui rend les voyages bien moins eprouvants qu au Nepal par exemple!

Je ne sais si je pourrai alimenter le blog aussi facilement que depuis que nous sommes chez des amis ; mais je ferai de mon mieux pour vous faire partager les magnifiques paysages argentins que nous imaginons…

Hasta luegos los amigos…

14 avril 2010

Petite histoire de Gaston...

Gaston ravanas

Le chat et le chien

 

Un jour un Chat se promenait dans la ville et rencontra un Chien. Le Chien lui dit j’ai faim et je ne trouve pas à manger. Le chat eut peur et lui dit je vais te chercher à manger. Le chien lui dit je veux quelque chose de vivant et le chat partit. Un moment après le Chat vint avec quelque chose dans la patte, il ouvra la patte ; il y avait un crabe.  Le Chat le  lâcha, le crabe le pinça et le chien partit en courant.

14 avril 2010

RAPA NUI

Trois jours, trois jours seulement et pourtant cette île nous laisse une marque indélébile. Si loin des autres polynésiens, ses habitants y sont restés presque 8 siècles isolés. Hier renversés tête contre terre, aujourd’hui  relevés les Moaï sont une énigme. On en trouve encore des centaines aux pieds  du Volcan Rano Raraku, totalement sculptés ou non achevés, abandonnés avant même d’avoir été installés; comme si un cyclone était passé par là. Que s’est-il passé ? Le mystère n’est pas seulement mythique, il interroge chacun, plus intensément…

Nous avons  été très émus par cette île si belle à l’atmosphère de fin du monde... Alexandra, notre guide n’a pas été seulement adorable, elle aura su nous passionner.  Son père Edmondo Edwards, sans doute l’ethnologue-archéologue le plus réputé de l’île, a certainement transmis une partie de son talent à sa fille..

Une destination inoubliable…

2 avril 2010

TAHITI

Ioarana,

Une végétation luxuriante, des azalées, comme s’il en pleuvait, une eau limpide et délicieusement chaude, oui nous avons apprécié ce court séjour, sans les vélos, sur Tahiti et l’île juste en face, Moorea, avant de nous envoler pour des contrées plus sèches et plus froides…

Nous pensions, au départ, aller explorer 2 ou 3 îles de l’archipel de la Société, mais le bateau qui circule entre ces îles a eu un désaccord avec le gouvernement de l'île et a, de ce fait,  reporte son départ a la fin du mois de Mars. L’avion étant bien trop cher pour notre bourse, nous avons, a regret, abandonné notre projet initial. Mais encore une fois, nous avons eu la chance d’être accueillis et hébergés généreusement par des «Popas » (expatries de métropole).

C’est Céline (très bonne amie d’Isabelle de Bangkok, toute aussi généreuse), qui est venue nous chercher a notre arrivée, ainsi que Christophe. Elle nous accueillis chez elle et son mari Meinrad et leur petit garçon Kénoa. C’est encore elle qui s’est débrouillée de nous renvoyer la tente et les sacs de couchage oubliés chez eux ! (Pas si simple !). Nous aussi devons lui renvoyer un masque et un tuba qu’elle nous avait prêtés, on a vraiment tout relâché sur Tahiti !).

Caroline et Jean-Pierre Delas, couple chaleureux et généreux, , nous ont eux aussi invités à rester quelques jours chez eux. Paul en a profité pour assister a une journée de formation sur l’Europe (le boulot lui manque !), organisée par Jean-Pierre, à l’attention des profs de SES. Gaston et Valéry ont pu jouer avec leurs 3 filles, Sarah, Laura et Lou. Nous avons également pu passer une soirée avec un autre collègue prof de ses que connaît Paul, Jean-Bernard, sa femme Annie et leur fils Hugo, famille également bien sympathique...
Nous avons pu partager, pour un court moment, la vie de ces expatriés, tous heureux de leur expérience en Polynésie française. Nous les remercions tous vivement de nous avoir fait partager et retrouver un quotidien français qui a apporté beaucoup de bonheur à Gaston, Valéry et à nous aussi bien sûr.

Nous n'avons malheureusement que très peu eu l'occasion d'approcher la culture polynésienne.... Nous avons pu cependant assister fortuitement à une répétition de danses et de chants tahitiens, pour la leur grande fête de Juillet. Ce spectacle m'a beaucoup émue...

Nous avons quitté Tahiti, au bout de 10 jours, pour nous rendre 3 jours sur l'île de Pâques avant de partir pour le Chili...

Nana à tous et a bientôt...

23 mars 2010

AOTEAROA

Quitter l’Asie, arriver en Nouvelle Zelande … Il nous a d’abord fallu nous remettre du decalage horaire, nous rehabituer a des temperatures, comment dire, plus temperees pour certains, carrement froides pour moi ! Ma polaire a repris du service a plein temps. Les neo-zelandais disent eux-meme qu’une meme journee peut contenir les 4 saisons ! Le vent est bien present, parfois la pluie, et lorsque le soleil brille, il brule. Sur la terre du long nuage blanc, nous sommes plus pres du pole sud et donc du trou de la couche d’ozone ; la protection solaire est une affaire serieuse. 

 

Cristchurch, 3 Janvier 2010 : ce matin, en remettant mon casque, j’ai l’agreable sensation de m’apercevoir qu’il est encore regle sur le tour de tete de ma niece Mina : doux souvenirs me reviennent en mémoire…Nous avons decide de traverser le Canterbury pour rallier Queenstown dans un premier temps. Il a fallu nous rehabituer a notre lourd chargement ; lorsque Jonath, Alain et Theo sont venus nous rejoindre, ils s’etaient repartis nos baggages … 25 jours de pedalage entre l’ile du Nord et l’ile du Sud. 900 km a arpenter de belles routes asphaltees. La NZ est un pays bien vallonne. Nous avons donc eu de frequentes cotes, parfois assez raides (12%). Nous avons pu battre notre record, a savoir 80 km avec 650 m de denivellee positif. Nous avons donc retrouve notre veliquotidien, avec son spectacle affigeant de tristes victimes de la route. Pas de serpents ecrases, mais des lapins, herissons, furets et autres rougeurs. Depuis 6 mois que nous voyageons, ici aussi le predateur dominant de ces animaux est le 4X4.

 

Avec une superficie egale a la moitie de celle de la France, pour seulement 4,3 millions d’habitants, les espaces vierges de toute habitation nous fascinent. Malheureusement, la nature sauvage, celle qui nous a motives a venir dans ce pays, n’est pas facilement accessible. Les routes sont toutes bordees de clotures, impossible de penetrer ou que ce soit. Le velo n’est pas le meilleur moyen nous semble-t-il. Le mieux, doit etre la randonnee au sein des 14 parcs nationaux. Mais la aussi, tout y fleche, balise, un seul chemin pour tous…

 

Meme s’il existe une diversite de paysages entre les 2 iles, nous retrouvons le plus souvent ce que l’on peut connaitre en France ou en Europe : grandes plaines vallonnes principalement, le plus souvent, habitees par du betail (ovins, bovins, daims), paysages sub-alpins, alpins, mais aussi des paysages typiques volcaniques dans le centre de l’ile du Nord ou le bush exuberant de la cote ouest par exemple. Pays boise a 80% avant l’arrivee des premiers colons polynesiens, il y a un peu plus de mille ans, et surtout a l’arrivee des colons europens, il y a environ 200 ans, il ne l’est plus aujourd’hui qu’ 20%. Les verts paturages pour y elever le betail (meme si le chiffre est en baisse, il est encore de 8 ruminants par habitant), ont remplace les forets primitives. L’arbre de kauri, le plus large de toute la NZ a pratiquement disparu. Outre une deforestation massive, avec son lot d’effets negatifs sur l’ecosysteme, l’autre consequence est l’assechement (conjugue aux modifications climatiques) de certaines rivieres pour pouvoir desalter des animaux en bien trop grande quantite. Dommage pour un pays qui est par ailleurs soucieux de certains aspects environnementaux. La collecte des dechets y est tres bien organisee et respectee par tous, des programmes de protection de la faune et de la flore existent pour certaines especes , une biosecurite stricte est appliquee. C’est ainsi qu’a notre arrivee a  l’aeroport d’Auckland, nous avons du deballer les velos pour nettoyer les pneus. De la meme manière, notre carton envoye en avance avait été ouvert pour y verifier la proprete du tapis de sol de la tente. Et surtout, nous saluons la position courageuse du peuple neo-zelandais dans leur refus de toute energie nucleaire.

En Nouvelle Zelande, les visites culturelles sont limitees. Pays d’immigration recente (pour les europeens au XIX et XXe et maintenant les asiatiques), l’histoire nous semble courte vu de notre vieille Europe. Et bien que la culture maorie soit existante, il faut aller la chercher, le plus souvent au sein de structures ou de spectacles qui perdent beaucoup en authenticite. Apres l’agriculture, l’autre principale ressource du pays est le tourisme. Pays de chercheurs d’or, le moindre filon touristique y est exploite jusqu'à la moelle et pas toujours a la hauteur de la publicite qui en vante son attrait.

Les moutons, les vaches, je m’ennuie terriblement. Pas de surprise, pas de grands « Hello ! » sur le passage de notre caravane, pas de gargottes pour se restaurer ou se desalterer convenablement et a un prix modique ; Meme si le cout de la vie est moins eleve qu’en France, en arrivant de Thailande, il nous parait vertigineux. La nourriture rapide est de type anglo-saxonne, frites, viandes, pies, etc…, de quoi me mettre de mauvaise humeur. Mais, heureusement, un voyage c’est un peu comme un film dans lequel les acteurs principaux sont ce qu’ils sont grace aussi a ceux qui les entourent et les confortent dans leur entreprise… C’est ainsi qu’un matin, semblable aux autres matins, la consultation de l’un des commentaires du blog me redonne du baume au cœur pour la journee qui s’annonce…

Ce qui est sympa pour des randonneurs, c’est de pouvoir se poser chaque soir dans un camping correct. En NZ, tous les camping sont super equipes et propres ; c’est vraiment un plaisir d’avoir a disposition une veritable cuisine avec plaques de cuisson, vaisselle, frigos a disposition, piscine, salon, TV, etc…C’est dans ces camping que nous avons fait quelques rencontres sympathiques. Sharon, canadienne, qui s’est decidee un jour de tenter seule une aventure a velo durant 2 semaines en NZ. Nous avons eu l’occasion de nous retrouver dans les campings de notre itineraire commun pour quelques etapes. Tim et Marc, deux jeunes freres neo-zelandais faisant le tour du pays a velo (comme avaient pu le faire avant eux leurs parents). Ils nous proposent de venir dans la maison familiale a notre arrivee a Auckland, ce que nous ferons.

Un peu avant d’arriver a Queenstown, lors d’un arret dans une fromagerie, nous echangeons quelques mots habituels avec un couple, puis nous reprenons la route pour bientôt finir une etape difficile d’environ 50 km, avec du denivele et beaucoup de vent de face Nous refaisons une courte alte sur un pont pour y observer des gens qui s’apprettent a faire un saut a l’elastique. Aussi impressionnant que fou ! En sortant, le couple rencontre precedement nous retrouve apres nous avoir cherche un peu pour nous proposer de venir loger dans l’un de leurs bungalows qu’ils louent a Arrotown. Olga nous apprend qu’il y a quelques annees, ils avaient déjà eu l’occasion de recevoir une famille faire un tour du monde a velo. Olga et Leyman sont eux-memes cyclistes de tems a autre. Nous nous installons pour 2 jours dans un cottage ravissant. Olga et Leyman, couple americain vivant une partie de l’annee aux EU, et l’autre en NZ sont charmants tous les deux et nous recoivent chaleureusement…

Nous nous rappellerons aussi de Bill, venu echanger quelques mots avec nous en train de casser une croute sur le bord de la route. Il nous proposera aussi de nous recevoir une soiree et nous accueillera lui aussi tres simplement et chaleureusement. Bill, aujourd’hui retraite est un migrant hollandais arrive en NZ il y a 40 ans avec 30 dollars en poche. Depuis il est devenu proprietaire d’une exploitation bovine et de poulets…Père de 3 enfants, ceux-ci ont tous pu mener des etudes longues. Cet homme genereux est tres reconnaissant envers ce pays ou il est encore possible de prosperer pour ceux qui sont prets a mouiller leur chemise.

Meme si je n’y ai pas eprouve le sentiment de proximite que j’ai pu ressentir aupres des personnes asiatiques des pays que nous avons traverses, nous avons bien apprecie le contact spontane des neo-zelandais. Meme si l’on se sent ici en teritoire europeen, ce n’est toutefois pas la meme chose non plus. Les thailandais disent « Same, same, but different…. » La cool attitude pratiquee ici dans tous les domaines de la vie de tous les jours n’est pas une attitude frequemment rencontree en France. Ainsi, une proprietaire de camping nous a propose en toute simplicite son vehicule pour pouvoir nous rentre sur des sites pittoresques que nous n’aurions pas eu le temps de visiter, sympa, non ?

Queenstown, ville differente des autres villes tres semblables les unes aux autres. Le lac y est magnifique. Il regne dans cette ville une atmosphere un peu semblable a celle de la ville d’Annecy…. De cette ville, nous avons loue pour une semaine un camping-car afin de longer en la remonter la cote ouest, reputee pour etre pluvieuse et envahie de sandflies (moucherons noirs a la piqure tres gratouillante !). On a bien apprecie nous deplacer un temps avec cette roulotte des temps modernes…Quel plaisir de se sentir au sec quand dehors se deversent des trombes d’eau ! Contre-partie de ce mode de deplacement polluant, il reduit la possibilite de faire des rencontres enrichissantes… On a pu voir la « rain forest », avec ses ponga (fougeres geantes, embleme officiel de la NZ) dominant une grande partie de la cote ouest. Nous avons pu aussi passer d’agreables moments dans la region du plateau central volcanique de l’ile du Nord. Decouvrir les couleurs et les odeurs de l’activite sysmique regnante fut un moment sensoriel bien agreable. Nous avons fait une courte, mais tres jolie randonnee dans le national parc de Tongariro.

Nous reprendrons les velos a Rotorua (plateau de l’ile du Nord) pour nous rendre a Auckland, en passant par la peninsule «des Coromandels », bien jolie et bien agreable, mais aussi tres vallonnee !  A notre arrivee a Auckland, nous allons comme convenu dans la famille de Tim et Marc. Parents de 9 enfants, dont 7 vivent encore a la maison plus ou moins regulierement, 

Vicky et Richard sont, comme on pouvait s’en douter, tres sympathiques. Ils nous recoivent eux aussi chaleureusement , curieux de connaitre notre periple. Pratique non exceptionnelle en NZ, c’est Vicky qui a eduque ses 9 enfants jusqu'à l’age d’entree au college. Nous passerons d’agreables moments aupres de cette joyeuse famille. Vicky nous presentera de bons amis dont Nathalie est francaise et son mari neo-zelandais. Quel plaisir, a chaque fois, de parler dans notre langue maternelle… Déjà, l’heure de nous envoler pour la Polynesie: les enfants sont ravis de retourner en territoire « francais », de se baigner dans les eaux turquoises et chaudes, de voir la faune sous- marine ! 

Bises a vous tous. A tres bientot Catherine

13 février 2010

De Cromwell (NZ)...

Bonjour a tous,

Pardon de ne pas toujours repondre rapidement ou pas du tout peut-etre a vos mails. Excusez-nous aussi de ne pas ou peu vous envoyer de cartes postales, mais il y a une place dans notre coeur pour chacun d'entre vous...
Il faut vous dire que nos journees sont bien remplies ici comme ailleurs...
Affection et amities,
Polkavalgas

NB : Nous venons de pedaler 2 semaines dans le sud de la Nouvelle Zelande, et nous pensons remonter dans quelques jours vers l'ile du Nord...

5 février 2010

Pensee du jour...

Aujourd'hui j'ai bien pense a la naissance de deux petits etres... Bienvenue a Charly (famille de Catherine) et bienvenue a Gaspard (famille de Paul). Puissent-ils tous deux devenir d'heureux hommes...

5 février 2010

Escapade a Siem Reap

Nous sommes partis 4 jours (dont 2 pour le voyage) a Siem Reap au Cambodge, afin d’y decouvrir le site fabuleux d’Angkor. Brigitte, la mere d’Isabelle, a accepte avec un grand bonheur notre proposition de nous accompagner. Nous sommes, quant a nous, ravis de faire ce plaisir a une si charmante et si agreable dame qui a toujours le gout des voyages…

Pour nous rendre la-bas, le voyage en lui-meme est deja une aventure… Pour arriver jusqu’a cette ville, et venant de Bangkok, nous avons pris un train unique en 3eme classe (eh oui ca existe encore la-Bas!) qui est arrive 6 heures plus tard a la ville frontiere (Poiphet) ou nous avons pris un tuk-tuk qui nous a depose dans une baraque faisant office de consulat pour y faire faire nos visas. Nous avons poursuivi jusqu’au poste de sortie de Thailande, puis celui du poste de controle (qui n’en est pas un) sanitaire et enfin le poste frontiere d’entree au Cambodge. Tout cela nous a pris quelques heures… Nous avons ensuite paye un chauffeur de taxi pour nous emmener tous les 5 a Siem Reap, a 2 heures de route. Nous trouvons curieux la conduite a droite (heritage francais) au volant de voiture de fabrique japonaise (avec le volant a droite), les depassements sont plutot dangereux ! Mais ici, peu de voiture particuliere, en dehors des taxis…

La pauvrete est bien plus palpable ici qu’en Thailande. Cela nous rappelle les routes nepalaises…

A l’arrivee dans Siem Reap, un jeune cambodgien nous propose ses services pour nous trouver un hotel qui corresponde a ce que nous recherchons. En contre-partie, il nous demande de faire appel a son frere pour nous conduire le lendemain susrs le site d’Angkor avec son tuk-tuk, ce que nous ferons avec plaisir…

Nous avons deambule dans la cite extraordinaire d’Angkor durant 2 jours. Le premier jour, sous la pluie, n’a finalement pas ete decevant, mais au contraire fascinant, Le second jour, sous un temps radieux etait magique… Angkor Wat, trop majestueux n’est pas le temple que nous avons prefere. Nous avons aime surtout Bayon, Ta Prohn, sur le site d’Angkor Thom. Et puis Banteay Kdei, Pre Rup et aussi Preah Khan…

Tout en nous impregniant des belles pierres, des architectures et des sculptures, nous nous interessons de plus en plus aux nombreuses personnes presentes sur le site qui jouent de la musique, vendent des livres pour l’association des victimes de mines antipersonnel… Severement mutilees, ces victimes de la dictature de Pol Pot, nous rappellent continuellement les multiples facettes de l’activite humaine, tantot geniale, tantot cruelle, ici dans cette cite de l’empire Khmer… Ces victimes nous rappellent aussi et heureusement combien nous sommes ephemeres…

De retour a Bangkok, Brigitte nous a confectionne un superbe drapeau sur lequel elle a cousu les petits fanions qu’Isabelle nous a deniche a Chatuchak, un immense marche a Bangkok ou l’on trouve tout ! Ce cadeau nous a fait le plus grand plaisir… Nous nous quittons 2 jours plus tard avec un pincement au coeur. Avoir partage quelque temps la vie de cette famille et de leurs amis (nous nous rappellerons de Sophie, d’Alain) nous a fait beaucoup de bien a tous les quatre. Nous nous sommes faits des amis que nous aimerions vraiment revoir…

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19 janvier 2010

Thailande du sud sur les chapeaux de roues..

Enfin, Jonathan, Alain, Mina et Theo sont la. Les retrouvailles sont chaleureuses et joyeuses… Jonathan qui a eu beaucoup de temps a attendre entre la gare et l’aeroport parisiens a pris froid et debutera courageusement le sejour en etant febrile.

Le temps de faire un plongeon dans la piscine et nous allons chercher les velos que nous avons loue pour tout le monde. Depart en train de nuit , vous savez ce type de train qui existait autrefois en France, avec de vrais fenetres que l’on peut laisser ouvertes a loisir, un train lent, qui fait un vrai bruit de train, 16 heures de voyage pour parcourir environ 700 km, bref un genre de voyage en train que l’on aime !

Arrivee a Kantang, en bas de la cote ouest du sud de la Thailande (mer d’Andaman), point de depart de notre veliperiple. Nous passerons la nuit dans un agreable village musulman (le sud du pays est musulman).

Premiere etape : Yhao Pier, tout petit village, authentique et peu touristique. La guest house dans laquelle nous nous installons (Yhao Nature Resort) pratique l’ecotoursisme, a savoir qu’elle ne loue aucun engin motorise (il faut dire que les scooters de location pullulent et la pratique du velo sur les grandes iles touristiques notamment est quasi inexistante), location de kayaks uniquement pour aller explorer la mangrove, les sanitaires sont alimentes par l’eau de pluie recuperee, la nouriture et la fabrication de certains produits sont biologiques. Le proprietaire, enseignant retraite, sous-traite des prestations touristiques aupres de la population locale a la condition de la part de ces derniers d’adopter de nouvelles pratiques soucieuses de la protection environnementale. Belle initiative qui nous a bien evidemment seduit, d’autant plus qu’elle est exceptionnelle. Je suis tres admirative devant ce type d’initiative, qui prend naissance au beau milieu d’un environnement qui tourne dans le sens oppose…

C’est sur les conseils avises du proprietaire des ecolobungalows que nous partirons, en kayaks, pour chercher puis explorer une grotte, grandiose , ancien repaire de pirates. Le chemin pour y arriver doit se faire sous la montagne. L’obscurite absolue qui y regne fait tres ambiance, l’atmosphere y est palpitante. Nous sommes seuls et cette solitude est bien appreciable… Les enfants comme les grands sont impressionnes et ravis…

25 Decembre 2009 : nous installons sur un des lits de l’un de nos 2 bungalows, les quelques cadeaux de Noel, commandes au “pere Jonathan”. Les enfants sont heureux de decouvrir de nouveaux petits jouets qu’ils pourront emmener dans le voyage.

26 Decembre, anniversaire d’Alain. Toujours sur les conseils du proprietaire des bungalows, nous louons les services d’un pecheur et de son bateau, rien que pour nous ! Il nous emmenera visiter une attraction de la region qui s’appelle la grotte d’emeraude, une splendeur… Pour y arriver, il faut nager sous une grotte egalement. Lorsque l’on debouche de la grotte, le cirque de falaises qui entoure la petite plage est epoustouflant de beaute.

Nous y restons juste le temps d’admirer et de prendre quelques photos (prises avec l’appareil de Jonathan qui peut etre immerge. Jonath doit mettre ses photos sur le blog prochainement). Dejeuner sur une ile (koh kadran) avec plage de sable blanc et mer d’emeraude, un delice unique, que nous ne retrouverons plus dans la suite du voyage…L’apres-midi, masques et tubas pour observer les poissons … Tres imprudents, nous ne nous sommes pas protégés du soleil et nous rentrerons tous de cette journee, radieux, mais avec des coups de soleil cuisants !

Etape de 54km, arrivee au Port de Bo Muang. D'apres notre carte, une liaison maritime permet de se rendre sur l’ile de Koh-Lantha, mais non ! des pecheurs qui rentrent de leur journee en mer, nous apprennent qu’il n’existe aucun ferry ! Heureusement, il n’y a pas de probleme en Thailande. Des solutions simples existent toujours. Nous demandons a ces hommes s’ils veulent bien nous emmener sur l’ile, moyennant des baths , bien sur. Le temps d’attendre le bateau et son pilote, d’embarquer les velos, et c’est parti pour une traversee de 2 heures. Tout l’equipage est bien sympathique, mais Theo trouve qu’ils ont des tetes de pirates !... La .traversee se fait dans la bonne humeur generale. Nous arrivons a la nuit sur la cote est de l’ile. Debarquement des 7 velos a la frontale. Le lendemain, nous traversons l’ile pour nous rendre sur la cote ouest, a Phrae Beach ou nous trouvons pour la nuit un bungalow tout confort et bien spatieux pour nous 8. Grand luxe, quoi ! Le buffet petit dej compris sera royal pour nos appetits de cyclistes !

Apres tergiversations, nous decidons de nous rendre sur l’ile de Phuket, meme si nous n’en avions pas du tout l’intention au debut. Tout d’abord, parceque certains guides de voyage dissent, qu’en depit de certaines plages tres touristiques, il y a encore de tres beaux endroits ou s’arreter> Et puis Theo et Jonathan avaient bien envie de passer le reveillon de fin d'annee dans un endroit un peu fun. Maintenant que nous y sommes alles, nous trouvons cette ile sans grand interet, beaucoup trop frequentee, des constructions d’immeubles en beton qui poussent comme des champignons après la pluie, des scooters partout… Toutefois, quelques  plages sont restees belles. Par contre, je crois que Ko-Phi Phi vaut le coup d’oeil, si l'on arrive a trouver un coin tranquille. Malheureusement, nous n’y sommes pas alles. Cette petite ile n’est pas adaptee au velo.

A notre arrivee sur l’ile de Phuket, Isabelle, une charmante jeune femme francaise, elle aussi accompagnee de sa famille venue pour les fetes de Noel, s’interesse a notre convoi un peu special. Habituee a voyager, elle nous invite avec une generosite simplissime, chez elle a Bangkok . C’est ce que nous ferons après le depart de Jonath , Alain et ses enfants…

C’est a Phukhet Town,( tres moche !), que nous dinerons memorablement dans une grosse gargotte. Repas aussi delicieux que copieux.

31 Decembre : nous roulons en direction du sud de l’ile. Il fait tres chaud et tres humide. Les routes deviennent bien vallonnes avant de presenter des cotes carrement raides !  ( nous venons d'apprendre que Phuket veut dire "l'ile des montagnes" !) Les etapes a velo, sont relativement longues. Les enfants sont courageux. Mina nous bluffe par sa capacite a pedaler sans jamais rechigner, alors qu’elle fait tres peu de velo habituellement. Bravo ma petite niece ! Gaston, lui, en a un peu marre du velo en ce moment. Les longues pauses s’imposent… Au total, nous aurons pedale environ 450 km dans le sud et 400 km dans le nord de la Thailande.

Pour le reveillon, nous ferons halte a Nai horn Beach. La plage y est agreeable, bien que transats, parasols et touristes soient nombreux. Nous assisterons a un splendide feu d’artifice,. Carrement sous le feu (les flameches nous lechent les epaules), sans norme de securite particuliere, a la thailandaise, quoi, je serai tout a la fois tres impressionnee, et tres  eblouie, tout comme les enfants…

Autre plaisir thailandais, les enfants lancerons de grands lampions de papier dans le ciel… Image bien sympathique de cette fin d’annee, une famille anglaise au grand complet, du bebe aux grands parents qui se jette a l’eau, toute habillee de vetements de soiree…

Apres une nuit plus courte qu’a l’accoutumee, les cotes de plus en plus raides, nous paraissent effectivement bien rudes ! Les etapes s’allongent pour pouvoir rallier le point de retour en train… Les gros efforts que nous fournissons nous donnent envie de bien nous relaxer en fin de journee. Il est bon de meriter sa douche, mais il y a douche et DOUCHE. C’est ainsi que nous resterons 2 nuits dans une superbe maison a Naithon Beach. Une magnifique construction de plusieurs bungalows de style thailandais, toute neuve. Nous sommes les premiers clients, et en tant que tels, nous y serons accueillis et servis comme des rois. Meme si la nuitee est un peu chere (pour le pays), le proprietaire sera aux petits soins pour nous. Petit dej gratuits, invitation a un diner succulent, reduction du prix pour les 2 nuits, petits cadeaux de depart a chacun d’entre nous. Toute cette attention nous etourdis…Les bungalows et la piscine sont un vrai paradis. La plage juste en face est bien jolie aussi. Le petit village nous convient parfaitement. Dejeuner et diner dans une sympathique gargotte sur la plage.

De Naithon a That Phut, la voie rapide n’est vraiment pas interessante et meme dangereuse pour les velos. Aussi, Paul se debrouille pour nous trouver un mini-bus qui nous permet de faire un saut d’environ 70 km. Nous renfourchons nos montures pour une cinquantaine de km qui se termine sous une douche apportee par la mousson de la cote est.

Le lendemain, grosse etape de 73 km jusqu’a Phu Phin (Surat Thani), ou nous devons prendre un train de nuit jusqu’a Bkk. Les pluies de mousson nous raffraichissent a peine tant il fait chaud … Nous devons passer la nuit dans le seul hotel miteux de la petite ville, jusqu’au lendemain soir.

En plein milieu de la nuit, Alain nous reveille et nous annonce qu’on lui a vole sa ceinture ventrale avec passeports, carte bancaire, argent et le telephone portable en charge. Effroi. Dans un demi sommeil, Alain a vu une personne a la chevelure crepue dans l’entrebaillement de la porte de sa chambre. La description qu’il en fait a l’hotelier fait reagir ce dernier qui reconnait la un de ses clients. Alain appelle la police. Un premier policier va chercher du renfort. Perquisition. Tout sera retrouve dans differents endroits (poubelle de l’hotel, faux-plafond de la chambre de l’hotel). Les 4 jeunes hommes sont emmenes au poste de police. Alain ira egalement, accompagne de Jonathan. Dans la foulee de la declaration au poste de police, on demande a mon frère d’aller temoigner au tribunal ou les jeunes seront juges sur le champs. Ils y passeront la journee : tribunal pour adultes, car l’un d’entre eux a 18 ans, et tribunal pour enfants pour les 3 autres jeunes qui ont 16 ans. Alain a lui meme ete longuemment interroge. Manifestement, ces jeunes garcons n’en etaient pas a leur premier vol. Nous ne savons pas a l’heure actuelle quelles ont ete les peines pour l’un et les 3 autres. Meme si tout s’est bien termine pour Alain, et nous nous en rejouissons, cette mesaventure nous a bien ebranles. La vue de ces 4 gamins menotes m’a bien attristee…

Nous prendrons finalement le train de nuit que nous aimons, comme convenu. Alain et Jonathan arriveront quelques minutes avant le depart du train, après un trajet “a fond les enjoliveurs” dans le pick-up des policiers !

Arrivee le matin a l’hotel Swan, un peu de shopping de derniere minute, et déjà l’heure du depart pour la famille a sonne. Nous avons prefere les laisser repartir sans les accompagner a l’aeroport. Les aurevoirs sont poignants et bien humides pour nous tous… Le voyage du retour sera lui aussi mouvemente, avec tout d’abord, retard de 3 heures a l’aeroport de Bangkok sur l’avion de depart. Choc thermique a l’arrivee en  France : +35/-7degres ! Recuperation des bagages retardee au lendemain matin. Et Jonathan pertube par un derangement intestinal  le lendemain de son arrivee en France.

Malgre les petits desagrements, nous pouvons tous dire que nous avons passé un super sejour, riche d’aventures, de petits et grands plaisirs, et du bonheur d’etre ensemble.  Merci a tous les quatre de nous avoir accompagne "un bout de route". La tristesse de la separation a laisse rapidement la place aux nombreux et agrables souvenirs que nous avons construits ensemble…

Le lendemain de leur depart, la joie n’ etait plus a son fait et nous avons rapidement rassemble les paquets après avoir appele Isabelle.

Isabelle, vit avec ses deux fils, Alexandre (15 ans), Louka (5ans) et sa maman Brigitte (78 ans). L’appartement est tres spacieux. La piscine au bas de l’imeuble ravit Gaston et Valery. Louka s’entend a merveille avec Valer !

Isabelle est commercante, proprietaire de 4 pas-de-porte en Nouvelle Caledonie, acheteuse (et fait fabriquer aussi) de vetements essentiellement qu’elle vend dans ses boutiques. Pour en arriver la, pas de mystere, venue a Noumea avec un traiteau, une planche et quelques petits objets, elle n'a pas compte ses heures de travail. Aujourd'hui, elle fait ce qu'elle aime, voyager... Ses principales destinations sont pour l'heure le Nepal, la Thailande, Bali. Mais toujours plein de projets en tete, elle envisage d’autres destinations, toujours a la recherche de nouveaux horizons, de nouveaux produits. Voyager pour changer d’environnement, voyager pour faire de nouvelles rencontres, qui debouchent parfois sur de vertitables amities, au dela des relations professionnelles… Un peu lasse de Noumea, ou elle a vecu 10 ans, elle s’est installee a Bangkok il y quelques mois.

Et voila, aujourd’hui, nous nous reposons chez elle. Cela fait partie du merveilleux dans le Voyage : des rencontres innatendues au moment ou l’on se demande comment on a envie de poursuivre l’aventure. Aujourd’hui, grace a Isabelle, Je peux ecrire longuement sur le blog ! Paul se retablit d’une sinusite, Valery et Gaston font une cure de TV/DS, et nous nous projettons dans notre prochaine destination : la Nouvelle Zelande…

Nous avons decide de ne pas aller en Birmanie, car trop cher pour notre budget previsionnel en constant depassement ! J’en suis tres decue. Aussi pour nous consoler, nous partons demain visiter le site d’Angkor au Cambodge, non loin d’ici. Brigitte qui a toujours reve de voir ce lieu nous accompagnera…

Aurevoir l'Asie...

Catherine

15 janvier 2010

Thilande du Nord + Laos

Sawatdee ka

Novembre, arrivee a Bangkok, encore une des villes les plus polluees au monde. Ici aussi, suprematie de la voiture, ou les pietons doivent attendre de tres longues minutes lorsqu'ils veulent traverser. Beaucoup de voitures individuelles (enormement de pick-up dans certaines regions du pays), mais tout autant de taxis semble-t-il.  A cela se rajoutent les tuk-tuk et les 2,3 ou 4 roues en tout genre, rigolo, mais pas ecolo ! Ici aussi, la preoccupation environnementale semble inexistante… Pourtant, le roi, Bhumibol Adulyadej qui regne depuis 60 ans et que tous les thailandais venerent, est a l’origine de nombreux programmes soucieux de preserver la nature (creations de nombreux parcs pour preserver la faune et la flore, aide consequente pour l’irrigation des cultures, dans l’objectif de conserver une agriculture forte et de permettre aux populations rurales de continuer a vivre de leurs terres, infrastructure routiere… et aussi developpement  du tourisme). Chaque jour, l’hymne royal fait se lever et se taire les thailandais. Dans toutes les instances collectives, mais aussi dans chacune des maisons individuelles, pauvres ou riches, trone la photo du roi, et de son epouse bien souvent. Meme si le pays est a plus de 90% boudhiste, les thailandais sont inquiets pour le maintien de la tolerance entre les differentes religions, après sa mort. Ce roi vient en effet de feter ses 82 ans et tout le monde craint sa succession par l’un de ses fils. Sa fille serait quelqu’un qui partage les idees de son pere, mais l’ocupation du trone par une reine ne serait pas culturellement/politiquement correct … A suivre…

 

Nous avons demarre notre periple par le nord du pays. Pour cela, nous avons pris un train qui nous a emmenes jusqu’a Phitsanolok. Facile pour embarquer les velos dans un compartiment spcecial “encombrants” a l’avant du train. Apres l’abstinence vilipediste du Nepal, nous etions bien heureux de retrouver nos montures.  Les routes en Thailande sont asphaltees et bien entretenues, plutot plates dans cette partie du pays, quel boheur ! Moins agreable, les nombreux chiens (partout en Thailande) qui aboient sur notre caravane. Meme s’ils ont plus peur que nous (enfin pas pour moi), ca finit par devenir agacant. Pour ma part, ravie de retrouver des temperatures chaudes, pas pour Paul ! Le temps de se rehabituer a la popularite du convoi et c’est reparti pour 40,50, 60, voir 70 km, lorsqu’on ne veut pas dormir sous la tente, sur la pelouse d’une ecole, ou dans le refectoire d’un temple…. Le trike a une celebrite parfois fatigante  a assumer, tant les saluts sont nombreux. La Thailande, pays du sourire, surtout dans les villages, nous apporte de la bonne humeur et nous encourage dans les moments de lassitude ... Ce que je prefere, ce sont les franches rigolades, voire les cris de certains a la vue du trike. Puisque je suis dans mes preferences, j’adore les poubelles de certains villages en forme de grosses soupieres a base de pneus recycles… La vegetation est belle : des bananiers, des cocotiers, des immenses rhododendrons, des frangipaniers, des papayiers et de nombreuses especes que nous ignorons.

 

Notre premiere etape fut Sukhothai. Le parc historique, inscrit au patrimoine de l’Unesco est splendide. Les ruines de brique rouge des temples datant du 13 e siècle sont tres bien restaurees. Sukhothai fut la premiere capitale du royaume de Siam pendant environ 2 siecles, avant de disparaitre sous la vegetation... Nous avons visite egalement le parc de Sri Satchanalai, semblable a celui de Sukhothai, mais moins bien restaure, moins visite et a l’atmosphere “temple perdu”…

 

Nous avons visite un centre pour elephants a Lampang. Gaston et Valery ont bien apprecie les numeros de peinture, de saluts et autres bêtises pour les humains… Ceci dit ce centre comporte aussi le seul hopital au monde pour pachidermes.

 

Nous avons poursuivi notre route jusqu’a Lamphun que nous avons bien aime. Le temple principal, tres ancien, en cours de renovation, y est magnifique. En thailande, les temples, leur entretien et les nouvelles constructions sont nombreux.

 

Arrives a Chiang Mai le 4 Decembre, nous y restons quelques jours pour nous reposer, comme cela devient notre habitude, après plusieurs jours de pedalage, faire la classe de maniere plus approfondie, se faire masser , mettre a jour messagerie et blog. Nous trouvons une guest house tres agreable, maison de bois de tek, traditionnelle, tenue par Vicky (sabai Garden)

La visite du tres grand zoo de Chiang Mai ravira les garcons.

C’est a Chiang Mai que nous ferons la connaissance d’une famille Americano-russe demeurant en Californie: Renee et Alexei pour les parents, Sacha, 11 ans et Ruby, 9 ans, eux aussi en voyage pour un an. Comme a chaque fois, enfants, comme parents, nous sommes heureux d’echanger sur des destinations ou des preoccupations communes… C'est dans cette ville agreable que nous retrouverons Amy et John rencontres au Nepal. Malheureusement, la visite du camp de refugies birmans n'aura pas lieu comme  je l'esperais. En tous cas, revoir ce couple si sympathique nous a fait bien plaisir.

Le 8 Decembre, nous laissons les velos chez Vicky (qui nous les enverra a Bangkok), pour aller faire un tour au Laos, plus precisemment a Luang Prabang> Le voyage sera bien long : mini van de nuit pour arrvier a la frontiere, puis 2 jours de bateau  sur le Mekong. Se retrouver forcement avec les nombreux backpackers, nous plait bien moins que notre impression d’isolement et de liberte que nous procure les velos. ..Luang Prabang est une ville bien agreeable, calme avec une marche de nuit excpetionnelle… C’est dans cetten ancienne ville coloniale franciase que nous rencontrerons un couple tres tres sympatiques de cyclo randonneurs du Gard : Tija et Tijol : echanges passionnes et passionnant de notre point de vue… C’est malheureusement la-bas que je tomberai malade et ne verrai plus rien d’autre du Laos que ses hopitaux : Viang vieng, Vientiane ! Je rassure tout le monde, “ni cochonne, ni volage,” une simple et bonne vieille grippe, avec une forte fievre et une carence en magnesium qui m’a provoque d’importants malaises responsables de mes visites dans les hopitaux (experience interessante pour moi  et stressante pour Paul!).

 

On s’occupe de refaire les visas pour rentrer a nouveau en Thailande, attente d’un jour et c’est encore malade que nous reprenons un car pour rentrer a BKK> Le passage de la frontiere nous angoisse a cause de ma fievre. Merci le paracetamol ! C’est finalement le stress de Paul qui lui a fait monter un peu la temperature et se faire remettre un masque de protection par le medecin (?) bien cool a la frontiere !

 

Enfin de retour a Bkk, nous retournons a l’hotel Swan et a sa piscine pour y attendre avec impatience la venue de la famille…

6 janvier 2010

Meilleurs voeux

SDC13572

Merci a vous tous de continuer a penser a nous et de nous envoyer vos bons voeux pour la nouvelle annee. En attendant de repondre plus individuellement, a notre tour, accompagnes pour un moment par Jonathan, Alain, Mina et Theo, nous vous envoyons tous nos souhaits de bonheur et de projets pour cette annee 2010.

Gros bisous affectueux

Catherine, Paul, Valery, Gaston

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