Pourquoi à vélo
Avant de concevoir nos enfants, nous explorions les régions à pied, en
grimpant, en skiant… Puis à l’arrivée de nos deux garçons, nous avions toujours
le besoin de l’effort physique. La marche avec les tous jeunes enfants demande
des trésors de patience, le ski de randonnée impossible, quant à l’escalade il
nous a fallu attendre un peu. Nous avons donc opté pour le vélo qui nous a
permis d’emmener très tôt nos enfants avec nous, grâce à une remorque
spécifique. Ainsi nous pouvions continuer à assouvir notre effort physique tout
en sensibilisant nos enfants aux voyages, à la nature et au goût de
l’effort ! En démarrant cette activité de plein air, nous avons rapidement
apprécié son rythme, ni trop lent, comme peut l’être parfois la marche, ni trop
rapide. Le défilé de paysages différents au sein d’une simple sortie renferme
un charme qui nous a rapidement séduit. Enfin, ce moyen de transport écologique
et peu onéreux correspond bien à notre philosophie de vie. Et puis, il devrait
compenser, dans une faible proportion certes, les transports aériens
nécessaires pour les déplacements intercontinentaux (cf. notre compensation
carbone dans la catégorie Budget Prévisionnel). Nous avons bien sûr pensé
aux cargos, mais Catherine souffre d’un dysfonctionnement vestibulaire qui lui
rend très éprouvant tout type de transport, le plus pénible étant… le
bateau !
Le vélo est un moyen de locomotion qui présente quelques
contraintes mais beaucoup d’avantages. Bien sûr il faut être en bonne condition
physique et ne pas avoir peur de pédaler des heures durant, parfois face au
vent, parfois sous la pluie. Il faut bien connaître son matériel et être
capable de le réparer. Toutefois, c’est un excellent moyen de prendre le temps
de s’imprégner d’une atmosphère. Il offre de nombreuses opportunités d’entrer
en communication avec les populations locales. En plus d’être écologique, c’est
un mode de transport qui apporte une parfaite autonomie, une totale liberté
quant au choix de l’itinéraire. Et si certains lieux ou destinations s’avèrent
trop risqués ou ne présentent que peu d’intérêt, il est toujours possible
d’emprunter les transports locaux.